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Une journaliste de Des Culottées se fait attacher par DirtyVonP et raconte son expérience

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Un très bel article d’Angélique, rédactrice du blog Des Culottées qui nous raconte sa première session de Kinbaku avec DirtyVonP.

J’en avais envie, depuis longtemps. Quand j’ai commencé à m’intéresser plus profondément à mon corps, à cette planète si complexe et évolutive que j’avais tant de mal à comprendre. Je suis alors entrée dans le tourbillon de « l’expérience » : il fallait que par ses réactions, j’apprenne à me connaître autrement.

Accordons-nous

Au fil de mes recherches, il y a quelques années, j’ai découvert le Kinbaku – ou Shibari. Sans chercher à mettre de mots ni m’être véritablement renseignée sur cette pratique, elle m’a attirée. C’était instinctif – ou intuitif. Je tombais sur des photos de corps maintenus fermement par un système de cordes si joliment travaillé que le tenant artistique de ce savoir-faire m’est apparu comme une évidence. Au-delà des considérations esthétiques, je me suis mise à penser à la place des modèles : je voyais leur résistance face à ces cordes comme la preuve indéniable d’une certaine forme d’endurance que je convoitais. Ce n’était d’ailleurs pas qu’une question de résistance physique : tout ce qui pouvait amener à désirer – puis supporter – cet état, d’un point de vue psychologique, me fascinait.

Adepte des jeux BDSM, je frôlais toujours l’univers du revers de la main sans pourtant jamais oser mettre un pied dans un workshop. Jusqu’à ce que l’Ecole des Cordes contacte le blog et nous propose une session découverte. Folle de curiosité, j’ai sauté sur l’occasion généreuse.

Shibari, Kinbaku – quelle différence ?

Mon appréhension était presque entièrement gommée par ma hâte et mon envie de découvrir. Je suis accueillie par Alex, ce grand gaillard dont le corps presque entièrement tatoué fait à peu près deux fois ma taille, et son sourire bienveillant me met tout de suite à l’aise. Comme si nous n’allions pas partager un moment d’intimité ensemble d’un instant à l’autre, il nous propose à boire et on s’installe autour d’une table pour discuter. Il nous raconte les origines de cet art, autrefois torture, démocratisé, puis érotisé dans les années 50 par les magazines orientés BDSM.

Si les Occidentaux sont attachés au terme Shibari, les Nippons, eux, préfèrent le terme Kinbaku (qu’on peut traduire maladroitement par « lié avec une corde de manière serrée »). A la différence du Shibari, qui se traduit par le simple fait d’attacher (y compris une chaise, une table, ou même votre micro-ondes), le sens du terme Kinbaku porte en lui la sensualité, la contrainte, les émotions, et implique souvent les notions de gêne et d’exposition.

kinbaku

Quant à Alex (a.k.a DirtyVonP), au départ, il faisait de la photo érotique en amateur, jusqu’à ce qu’il se retrouve frustré par le manque, dans ces sessions, d’interactions et de sincérité émotionnelle. Passionné par la culture traditionnelle nippone, il finit par tomber sur des photos de Kinbaku, qui le touchent là où il faut. Il se rend ensuite compte qu’il fallait, pour entrer dans ce monde et faire venir à lui des modèles, qu’il apprenne lui-même à attacher.

Ça fait maintenant 4 ans et demi qu’Alex pratique presque tous les jours. Lui-même disciple d’un maître (Riccardo Wildties), il récupère la tête de l’Ecole des Cordes en 2016, la première école française de Kinbaku.

La suite de l’article se trouve ici.

Interview de DirtyVonP par Asian winds

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dirtyvonp-asianwinds-shibari

Une très belle interview réalisé le 31 Aout 2016 par  
Seconde partie de notre série sur l’art symbolique du shibari. Aujourd’hui, nous rencontrons Alex « DirtyVonP », attacheur et photographe.

Tout au début, c’est le côté esthétique du shibari qui m’a attiré. Je venais de me mettre à la photo, et je suis tombé sur les travaux de Rumen Basheff – un Américain qui prend des clichés très léchés, vraiment très beaux. J’ai donc voulu photographier des pratiquants de shibari à mon tour, mais c’est compliqué quand on ne connaît ni la pratique, ni le milieu. Je me suis pris plusieurs vents, avant de me dire que finalement, le plus simple, c’était encore d’apprendre à se servir des cordes.

Le pratiquant de shibari cherche avant tout à créer un lien avec son partenaire.

C’est après avoir pris mes premiers cours à l’École des cordes avec Riccardo « Wildties » que j’ai compris ce qu’était le shibari, et qu’avant l’esthétique, c’était l’émotion, et le fait de la transmettre à travers les cordes, qui comptaient. Les cordes, elles, ne sont qu’un outil. Entre l’attacheur et l’attaché•e, il y a cet échange permanent, qui va s’étendre, qui va durer, et qui va finalement créer une belle histoire. Et quand bien même ce cadre particulier finit par donner un résultat esthétique, ce n’est pas ce que l’on va rechercher au départ. On va d’abord chercher à créer un lien entre deux personnes. Quelque chose d’humain.

La suite de l’interview se trouve ici.

Une journaliste de l’Obs / Rue89 se fait attacher par mes soins et raconte son expérience

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J’ai testé pour vous : me faire ligoter un lundi à 15 heures

Par Renée Greusard p

« C’est de l’amour, c’est de la douleur. »
Voici les premiers mots de « Planète Kinbaku », le documentaire de Nathanaël Friloux sur cette pratique érotique d’origine japonaise qui consiste à ligoter un partenaire. Les mots sortent de la bouche d’une jeune femme tatouée aux joues très roses. Et ses yeux brûlent tandis qu’elle poursuit :

« C’est un challenge, c’est une lutte. »
Un peu plus tard arrive une autre jeune femme qui dit, elle :

« C’est un frisson qui se transforme en tremblement de terre. »
Le documentaire n’a commencé que depuis une minute. Autant dire que l’heure et les douze minutes qui restent sont un long moment de fascination, où l’on découvre un univers inconnu.

Pendant que vous travaillez, que vous changez votre bébé, que vous buvez des verres ou que vous dormez, des gens s’attachent. Certains sont dans une quête esthétique, d’autres recherchent la domination, d’autres des sensations. Mais aussi : de la souffrance, du plaisir, une intensité, une envie de se sentir vivant. Souvent, c’est même un peu tout ça à la fois. Le corps encastré dans des cordes, parfois suspendu.

A l’origine et pour la petite histoire (parce que tout le monde aime bien les petites histoires), au XVe siècle, le kinbaku était un outil de capture et de torture utilisé par les samouraïs. Sans rien d’érotique donc. Les samouraïs ligotaient les bandits attrapés et à travers les nœuds ils racontaient une histoire (les raisons de l’arrestation, ses conditions, etc.).

Je ne suis pas un bandit. Le documentaire m’a donné envie de mieux comprendre cette expérience, de l’intérieur, et de la raconter.

« Peur d’avoir mal »
Un lundi à 15 heures, je vais donc à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) me faire attacher. A l’Ecole des cordes, rue de la Liberté très exactement (idéal pour être ligotée), où m’attendent Alex Dirty Von P. (son fondateur) et Calamity Steph (co-enseignante).

Quelques notes prises sur mon téléphone avant d’entrer dans le petit immeuble gris qui abrite l’école. Pour ne pas oublier après.

Peur d’avoir mal,
peur d’être moche dans les cordes,
peur de m’évanouir,
peur de ressentir du plaisir à en perdre la raison.
Le dernier point ne sort pas de nulle part. Au téléphone, Nathanaël Friloux m’a raconté avoir eu envie de faire son documentaire après une soirée « Demonia », en 2015, près de Paris.

Il travaillait alors sur un autre documentaire et avait été fasciné par un couple qui ne faisait que jouer avec des cordes dans cette soirée SM. Anecdote qui s’était terminée par ces mots :

« La nana coulait, elle mouillait de partout. »
Alex m’ouvre la porte. Il est grand, massif et tatoué, avec une longue barbe. Mais – et c’est peut-être un piège – tout en lui respire la douceur, son débit, son sourire, ses lunettes ou sa barbe.

Pour lire la suite de ce témoignage c’est par ici.

Shibari l’art des cordes : l’émission d’Antoine avec Monsieur Poulpe

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Un reportage et une suspension d’Antoine de Caunes et de Monsieur Poulpe pour laquelle j’ai participé.

Retrouvez la vidéo ici :
http://www.canalplus.fr/emissions/pid8329-l-emission-d-antoine.html?vid=1440627

Dossier Marianne sur le Shibari Juillet 2017

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Dossier Marianne shibari DirtyVonP

Un dossier rédigé par Marianne sur le shibari en Juillet 2017 oui j’interviens pour y parler de ma vision et de celles de l’Ecole des cordes :

« Bon, là, il faut retendre. » Cyril Grillon, lunettes et marcel, attrape une corde rouge d’une main experte, la fait glisser entre ses doigts et la noue prestement dans un compliqué lacis de cordage qui immobilise sa « victime ». Celle-ci n’émet pas un bruit. Pour cause, c’est un arbre de onze mètres suspendu à l’horizontal au milieu d’une cour d’un palace parisien ! Cyril, expert français du shibari, l’art érotique d’attacher nippon, a mis sa technique des nœuds et sa maîtrise des cordes au service de Christophe Gautrand, artiste de son état. Trois jours de travail et 2 500 m de cordes importées de Tokyo pour une installation massive et aérienne unique. Cyril se voit bien pousser plus loin cette exploration artistique du shibari.

En attendant, il apprend aux gens à prendre du plaisir à en attacher d’autres. En septembre 2013, cet ancien copropriétaire de bar participe à la création dans, l’Est parisien, d’un lieu entièrement dédié à cette pratique : La Place des cordes, un atelier aménagé comme un dojo avec tatamis au sol et bambous au plafond. Selon les jours, on y croise une population très diverse, des jeunes, des moins jeunes, des habitués de la domination, des novices qui viennent apprendre à faire un harnais de poitrine ou à suspendre son partenaire au plafond dans des positions forcément inconfortables. Des hommes y attachent des femmes, mais toutes les autres combinaisons se rencontrent.

Mademoiselle Chérie, 29 ans, pratiquante du shibari depuis quelques années : « Il faut être souple et endurante, c’est très exigeant, physiquement, d’être suspendue. Attachée, je suis obligée me laisser tomber dans les cordes, de laisser faire. Ce sont des moments très forts d’abandon que je ne me permets pas dans la vie. » Alice, quadra habituée de La Place des Cordes : « J’aime bien le nécessaire lâcher-prise que tu t’imposes en te laissant attacher. C’est un travail sur moi-même, sur ma propre peur…

La suite de l’article c’est sur le site de Marianne ici

Hashira et bambou kinbaku traditionnel avec Steph Doe

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Kinbaku avec petite chatte en sucre Calamity Steph/ Steph Doe. Kinbaku traditionnel avec un bondage contre une hashira. De plus un bambou est utilisé pour contraindre et suspendre Calamity Steph

Mont fuji shibari avec PrettyInAir

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PrettyInAir dans mes cordes pour une belle session de Shibari. Cette pattern s’appelle le mont Fuji. Une session de Shibari très intense. Et une jolie écolière prise dans mes cordes.

Suspension Strapado avec Lil Devil

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Tough strapado session with the lovely @clairebonds

Steph Doe suspension Shibari Futomoo

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sweet session with my sweet love @mademoisellecalamitys

Preview de session d’été avec Ana Shibari glace et bambou

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Wonderfull session with Ana

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