Dossier Marianne sur le Shibari Juillet 2017

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Dossier Marianne shibari DirtyVonP

Un dossier rédigé par Marianne sur le shibari en Juillet 2017 oui j’interviens pour y parler de ma vision et de celles de l’Ecole des cordes :

« Bon, là, il faut retendre. » Cyril Grillon, lunettes et marcel, attrape une corde rouge d’une main experte, la fait glisser entre ses doigts et la noue prestement dans un compliqué lacis de cordage qui immobilise sa « victime ». Celle-ci n’émet pas un bruit. Pour cause, c’est un arbre de onze mètres suspendu à l’horizontal au milieu d’une cour d’un palace parisien ! Cyril, expert français du shibari, l’art érotique d’attacher nippon, a mis sa technique des nœuds et sa maîtrise des cordes au service de Christophe Gautrand, artiste de son état. Trois jours de travail et 2 500 m de cordes importées de Tokyo pour une installation massive et aérienne unique. Cyril se voit bien pousser plus loin cette exploration artistique du shibari.

En attendant, il apprend aux gens à prendre du plaisir à en attacher d’autres. En septembre 2013, cet ancien copropriétaire de bar participe à la création dans, l’Est parisien, d’un lieu entièrement dédié à cette pratique : La Place des cordes, un atelier aménagé comme un dojo avec tatamis au sol et bambous au plafond. Selon les jours, on y croise une population très diverse, des jeunes, des moins jeunes, des habitués de la domination, des novices qui viennent apprendre à faire un harnais de poitrine ou à suspendre son partenaire au plafond dans des positions forcément inconfortables. Des hommes y attachent des femmes, mais toutes les autres combinaisons se rencontrent.

Mademoiselle Chérie, 29 ans, pratiquante du shibari depuis quelques années : « Il faut être souple et endurante, c’est très exigeant, physiquement, d’être suspendue. Attachée, je suis obligée me laisser tomber dans les cordes, de laisser faire. Ce sont des moments très forts d’abandon que je ne me permets pas dans la vie. » Alice, quadra habituée de La Place des Cordes : « J’aime bien le nécessaire lâcher-prise que tu t’imposes en te laissant attacher. C’est un travail sur moi-même, sur ma propre peur…

La suite de l’article c’est sur le site de Marianne ici

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